Témoignage de Martin, bénévole avec Globalong au Costa-Rica
J’ai participé à l’un des projets de l’ONG qui protège les tortues, et où je faisais des tours de garde la nuit. En résumé je reste 3h en face des oeufs de tortues assis dans le noir afin de m’assurer que personne, humain ou animal ne s’en prenne aux oeufs.
Concernant la base l’équipement est rudimentaire mais nous étions prévenus et le décors est dans l’ensemble très agréable !
Pour revenir sur les 3 premières semaines à l’école de langues tout s’est très bien passé, autant avec les autres étudiants avec qui j’ai pu visiter les volcans et tortuga, qu’avec la famille donc avec qui j’ai eu de très bonnes relations, et tout particulièrement avec la fraterie. Les adieux ont d’ailleurs été un peu difficiles !
Durant 9 semaines, où j’ai visité l’île tortuga, le volcan de poas, un parc national, plusieurs villes et fait du rafting.
Que ce soit ma famille d’acceuil ou les personnes avec qui j’ai travaillé dans l’association je n’ai rencontré pratiquement que des personnes très agréables et sympatiques. Je garde contact avec certaines d’entre elles.
Je devais faire un stage a l’étranger mais je souhaitais faire autre chose que ce que la plupart des élèves de mon ecole font, et le volontariat m’a semblé une bonne alternative. de plus je souhaitais découvrir un peu plus l’amérique latine et apprendre l’espagnol. Enfin l’idée d’aider a la sauvegarde d’une espèce me plaisait beaucoup.
La mission de bénévolat dans le parc national s’est bien passé à tout point de vue en ce qui concerne les personnes de l’association. La vie n’est pas toujours facile dans des batiments très obsolètes (fuite des toillettes dans les chambres, fuites du plafond, et par conséquent moisisures sur les affaires) mais les responsables sur place essayent d’obtenir des fonds pour régler ca. Les repas sont à heure fixe (ex pas après 9h le matin). Hors après un tour de garde de 3h à 6 h du matin il est difficile de se lever a 8h.
En dehors de cela, que ce soit les responsables/encadrants ou les autres bénévoles l’etat d’esprit etait a l’entraide et ce fut en ce qui me concerne une excellente expérience ce qui compense largement les conditions un peu difficiles.
Je pense que cette expérience m’a appris beaucoup sur l’entraide et le fait de donner sans chercher a recevoir. Je n’ai ni été payé ni matériellement récompensé pour ce que j’ai fait mais j’ai aimé ce que j’ai fait et rencontré des personnnes avec le meme etat d’esprit.
En ce qui concerne la mission on se rend compte de l’impact et de la négligence humaine concernant l’environnement et a quel point il est indispensable de lutter pour la survie de ces espèces, qui repose presque uniquement sur le volontariat.
Mes conseils : en ce qui concerne le Costa Rica, prévoir des vetements techniques, pour etre couvert de bas en haut, et les faire tremper dans de l’insecticide special vetement (les moustiques peuvent piquer à travers les vetements). Apporter beaucoup d’insecticide pour la peau (et ne jamais oublier d’en mettre, j’ai eu a deux reprises plus d’une centaine de piqûres sur les pieds après avoir oublié d’en mettre dessus, c’est très douloureux ) Eviter au maximum d’apporter des objets de valeurs, les Costa ricains sont en majorité très gentils, mais les vols restent très courants, et rentrent parfois de nuit dans les habitations/hotels pour voler. Beaucoup de volontaires se sont fait avoir. Une fois prévenu il suffit de prendre ses précautions mais c’est important de le savoir avant d’arriver.
Enfin s’assurer des prix a l’avance avant de prendre un transport. Le plus simple etant de prendre les taxis officiels qui ne sont pas trop chers et ont un appareils pour le prix comme en France.
Je conseille Globalong, car la gestion avant le voyage c’est très bien passé !
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