Le 11 juin 2015, je suis allée au centre PT, où travaille Alban, l’un des volontaires. Le centre est situé à Hanoï, mais entourée d’un paysage sauvage, ce qui lui fait ressembler à une ferme paisible, comme me l’avait décrit Alban. Il était le seul volontaire international dans ce centre, mais il a dit que parfois les bénévoles vietnamiens venaient rendre visite au centre pour personnes handicapées pour donner des fruits ou jouer avec les enfants. Je lui ai demandé s’il s’était senti seul pendant les quelques mois qu’il 
y avait passés, mais il a affirmé que non. J’ai vite compris pourquoi.
Quand nous sommes arrivés au centre, tous les pensionnaires sont venus vers nous, les bras ouverts et avec des grands sourires sur le visage. Ils étaient adorables and leurs sourires donnaient encore plus de force et d’énergie à Alban. J’ai vu ils l’aimaient et que lui les aimait en retour. Plus tard, Alban a commence un cours d’anglais pour les pensionnaires handicapés dans une petite pièce. Le sujet enseigné était les chiffres. Certain d’entre eux savaient parler, tandis que d’autres en étaient incapables, mais grâce à l’aide du professeur vietnamien, Alban a réussi à dispenser le cours sans trop de difficulté. Ils ont tous participé et
répondu aux questions. Quand Alban posait une question, l’un d’entre eux se levait, le bras en l’air pour donner la réponse avec un regard et un sourire fier. A la fin du cours, nous sommes allé dans une autre pièce pour jouer avec les enfants. Un d’entre eux ne lâchait jamais la main d’Alban et le prenait sans arrêt dans ses bras.
Il était très intelligent car quand Alban a chanté une chanson, il a juste répété deux fois avant que le petit mémorise toutes les paroles et chante avec lui.
A l’heure du repas du midi, la plupart des pensionnaires ont mangé en premier, puis le personnel et Alban ont mangé plus tard. Le staff n’a pas aidé les pensionnaires pendant les repas, ils ont juste surveillé. Ils ont l’habitude de les laisser faire certaines choses seuls pour qu’ils soient capables de les reproduire quand ils rendent visite à leurs familles le weekend. Après le déjeuner nous avons fait une pause, et 
les pensionnaires ont eux même fait leurs lits pour faire la sieste. Si vous pensez que les handicapés ont besoin de beaucoup d’aide, je vous conseille d’aller les rencontrer, c’est remarquable combien de choses ils savent faire sans aucune aide.
Pendant cette journée, ce que j’ai ressenti est que l’endroit et les gens étaient paisibles. Il n’y avait pas de stress. Tout le monde était adorable, actifs et engagés. Ils aiment les gens, et ils essayent de les rendre heureux. Je n’ai jamais rencontré des personnes handicapées avant ma visite dans ce centre, et j’étais un peu anxieuse, mais après les avoir rencontrés, j’ai réalisée qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Ils sont comme une vraie famille et il était évident que Alban en faisait partie. Il m’a dit qu’il avait énormément appris de son expérience en tant que bénévole et que quand il est avec eux, il est extrêmement heureux. Quand il était temps de partir, ils nous ont pris dans les bras pour dire au revoir. J’ai vu qu’Alban était très satisfait et qu’il n’était pas seul.
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