Un héritage social, culturel et linguistique en danger !
Héritiers d’une grande richesse et diversité culturelles et linguistiques, les peuples autochtones partagent une réalité difficile : souvent expulsés de leurs terres, privés de leurs ressources et marginalisés, leurs cultures ne sont pas toujours reconnues et leurs droits ne sont pas toujours respectés.
Aujourd’hui, il existe plus de 5 000 peuples autochtones dans le monde entier
Cela représente 5% de la population mondiale, soit 370 à 500 millions de personnes qui vivent dans 90 pays et qui parlent la majorité des 7 000 langues de la planète.
D’après Amnesty International, « depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices ».
Malgré des progrès notables et malgré la lutte pacifique de ces peuples, la reconnaissance officielle de leurs droits n’est malheureusement pas encore d’actualité pour tous les peuples autochtones du monde entier.
De nombreux peuples autochtones (entre 40 et 80% selon les régions) vivent désormais en zone urbaine malgré leurs cultures ancestrales des grands espaces. Leurs migrations sont en partie dues à la perte de leurs territoires mais sont également dues à des conflits, à des persécutions ainsi qu’aux conséquences désastreuses de l’industrialisation ou du changement climatique sur leurs terres.
La Journée internationale des peuples autochtones, célébrée chaque année le 9 août, permet de mettre en lumière les défis rencontrés par ces peuples et d’envisager des solutions pour défendre leurs droits et promouvoir leurs cultures et leurs traditions.
Le thème de la Journée internationale des peuples autochtones pour l’année 2018 est axé sur « la situation actuelle des territoires autochtones, les causes profondes de la migration, les mouvements transfrontaliers et les déplacements, tout en mettant un accent particulier sur les peuples autochtones vivant dans les zones urbaines et au-delà des frontières internationales ».
A la rencontre des peuples autochtones d’Amérique centrale
Si vous souhaitez soutenir des peuples indigènes et lutter à leurs côtés pour la protection de leurs droits, de leurs cultures et de leurs us et coutumes, vous pouvez les aider en direct en vous engageant comme bénévole auprès d’une association.
Ainsi, vous pourriez découvrir le mode de vie de la communauté Otovalo en immersion totale, dans la province d’Imbabura, à 110 kilomètres de Quito ou celui de la communauté Shuar, à 50 kilomètres au sud de Quito.
Vous pourriez apprendre quelques mots de leur langue, apprendre à connaître leurs traditions et aider cette communauté indigène dans leurs activités quotidiennes : agriculture durable, créations artisanales, médecines alternatives avec des plantes de la jungle, enseignement aux enfants, etc.
Sandy, sage-femme bénévole dans la communauté Otovalo, nous raconte son expérience :
« Ma deuxième famille (d’accueil) est une famille indigène. Et ils ont leur propre culture, c’était génial de pouvoir partager ça tous les jours !
Ils m’ont emmenée avec eux pour un baptême ou encore le 02/11, le jour de la fête des morts, où ils vont au cimetière et mangent sur les tombes des morts, et partagent leur nourriture entre eux. Et le meilleur, ils m’ont emmenée faire une marche (difficile pour moi, parce que j’étais malade et aucune énergie, donc les 1000 m de dénivelé, je les ai bien sentis passer…) où nous faisions des pauses de culture botanique (ce qui m’aidait à reprendre mon souffle aussi) et avec une vue magnifique au sommet ! Parmi les étudiants de l’école et d’autres que j’ai rencontrés à l’hôpital (où j’effectuais mon stage médical), j’ai fait de belles rencontres !
Rosita, la seule sage-femme de l’hôpital, c’est une femme indigène et elle m’a fait partager sa connaissance obstétricale associée à sa culture indigène. Malheureusement, j’aurai aimé passer plus de temps avec elle pour qu’elle m’en apprenne encore plus ! »
Comme Sandy, à votre retour de mission, vous pourrez témoigner de votre expérience sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser d’autres personnes aux défis auxquels ces communautés sont confrontées et militer pour la défense des droits de tous les peuples autochtones du monde.
Engagez-vous sur une mission de bénévolat en Equateur !
Découvrez le témoignage de Sandy, bénévole en Equateur auprès de la communauté indigène des Otovalos
Découvrez des photos des missions en Equateur
En savoir plus sur l’Association Globalong
Sources : Amnesty International, UNESCO
Photos non contractuelles