Témoignage de Solange, bénévole avec Globalong au Sri Lanka
Bonjour je m’appelle Solange et je suis partie quelques semaines au Sri Lanka pour découvrir le bouddhisme et privilégier plus le côté humain dans une nouvelle expérience. Tout d’abord, je conseillerais Globalong, car c’est un bon organisme social pour faire du bénévolat et qu’ils offrent de nombreuses possibilités dans différents pays. Si je dois repartir un jour pour faire quelque chose de similaire, je n’hésiterais pas à leur demander. Une semaine d’intégration est intéressante pour s’acclimater à la chaleur, les conditions de vie.
Par contre, je privilégierais plus une pratique de la langue à plusieurs, plutôt que l’apprentissage de mots ou phrases seul avec le coordinateur. La période de bénévolat les deux premières semaines bien, mais à la fin de ces deux semaines les moines ne me paraissaient pas trop motivés. Par moi-même et après renseignement à l’office de tourisme de Galle, j’ai visité et les transports en bus pour aller à Kottawa à rainforest. C’est une plantation de thé où ils font de la recherche. Une bénévole américaine nous a indiqué une plage à Hikkaduwa, on s’y est rendu en bus avec l’ensemble des bénévoles. Puis la dernière visite c’était à Ambalagoda ville des masques, une petite rue parallèle à la principale où j’ai découvert un artisan qui fabriquait un bateau à balancier, des vendeurs d’épices, et un antiquaire qui vendait un très beau masque ancien.
J’ai fais de belles rencontres lors de mon escapade à Kandy dans la famille où je logeais, lors de mes balades à Kandy un moine et plusieurs familles mais aussi après mon premier cours d’anglais, sur conseil des moines je suis allée à la fête de l’école juste à côté, alors là j’ai été super bien accueilli : invitation à manger, à m’asseoir avec les parents avec qui j’ai pu discuter et partager cette fête, j’ai même eu un cadeau à la fin. J’ai demandé l’aide du coordinateur local qui a répondu présent. En effet, je ne comprenais pas pourquoi les moines me paraissaient si fatigués et peu entrain à pratiquer l’anglais surtout lors de ma troisième semaine. Il m’a donc aidé à trouver une solution.
Je me suis rendu compte qu’en Anglais on a tous nos accents et la compréhension n’est pas évidente. Avec les moines, pour que ça soit plus facile j’écrivais au tableau. Au quotidien la découverte de la vie des moines m’a sorti des clichés que l’on peut avoir. La pratique de l’anglais avec les autres bénévoles et la population locale étaient aussi très enrichissantes. La pratique d’une seconde langue est une porte ouverte.
Après cette belle expérience, j’avais de très bons souvenirs en tête. Disons que le dépaysement et cette expérience sont toujours plus paisibles que le monde du travail.
A mon retour de voyage, lors de la pratique du yoga j’étais très paisible, J’ai eu la chance de pratiquer la méditation avec le responsable moine qui m’a accordé de son temps après lui avoir demandé. N’hésitez pas à partir avec les locaux en bus, en train au plus près de la réalité (à peu de frais), les rencontres se font très facilement et là lors d’une balade pour trouver son chemin on découvre l’accueil et l’amabilité naturelle dans certaines régions plus rurales. Les propositions de tour par le coordinateur sont plutôt organisées et chères à mon sens. La sortie baleine a mis un sacré coup à mon budget, cela m’a quand même couté 50 dollars soit 8256 rupees. A la place du tour 4 jours, je suis partie 3 jours à Kandy des souvenirs extra.
Mes anecdotes :
Les moments passés avec les moines :
Lors de mon premier jour avec les 4 moines, je leur ai montré des cartes postales, des flyers de la France, de ma région, c’est une découverte qui les a beaucoup intéressés.J’ai montré des monuments célèbres de Paris, le patrimoine particulier du sud-ouest bastide, pigeonniers, château, séchoir à tabac, les différents produits du Lot et Garonne et je leur ait même expliqué et montré le pruneau d’Agen, une spécialité de ma région.
Je leur avais constitué une fiche pour mieux les connaître et ainsi, savoir ce qu’ils aimaient ou n’aimaient pas. Ils aiment « rice and curry », je les questionnais beaucoup pour mieux apprendre à les connaître, mais ce n’était pas facile. Ils s’amusaient beaucoup et répétaient souvent I like, I don’t like … Ils étaient très joueurs et taquins. Pour leur faire pratiquer l’anglais j’ai constitué deux équipes : La France et le Sri Lanka. Il y avait des questions à piocher et chaque gagnant marquait un point pour une bonne réponse. Lors de la pause, j’avais souvent le droit au thé les premiers jours, c’est un des plus jeunes moines qui me l’apportait. Un autre jour j’ai pu déguster le jus d’une noix de coco.
Ils aimaient aussi, regarder les photos sur mon appareil photo, je leur ai donc proposé de le prendre et d’en faire eux-mêmes, ils se sont éclatés. A mon retour je me suis aperçue qu’ils avaient fait des vidéos du dernier jour. A leur demande, ils voulaient chanter, une bénévole américaine connaissait une chanson sur l’alphabet « hip hop » c’était un bon exercice qui leur a demandé une grande attention. Mais rien qu’à la première écoute de la chanson sur mon téléphone portable, on voyait sur leur visage un plaisir certain. Un jour où le cours a été annulé : (un fatigué et deux malades) un jeune moine est arrivé avec un large sourire, mais il boitait.
Il s’était fait mal et les autres pratiquaient leur anglais en me disant « he is ill ». En attendant je lui aie appris l’heure, et très rapidement il l’a mis en pratique « at nine …hospital ». En effet un tuk tuk est venu le récupérer pour l’emmener à l’hôpital. J’ai pris le temps de « croquer » un peu sur mon carnet de voyage, ca me permet d’arrêter le temps afin d’analyser l’environnement qui m’entoure. J’ai eu droit à des offrandes de plusieurs fruits, je n’avais pas trop faim mais j’ai accepté, je ne pouvais refuser… Je me laisse gagner par cette tranquillité : la population fait le tour du « bo tree » (lieu où le bouddha a été illuminé) avec des niches où un boudha est présent. Ils offrent des fleurs et de l’encens.
En partant je suis retourné voir le boudha assis et couché en couleurs avec une dominance de la couleur orange. A ce moment-là, un des moines est venu me voir, m’a demandé de le prendre en photo, puis m’a dit « come » finalement il parle anglais ! Je suis allée voir les autres moines dans leur chambre, ils sont par deux, un jeune avec un plus ancien. Comme il faisait chaud les moines ont enlevés leurs robes, ils étaient donc torses nus avec la « jupe longue » uniquement. Quand je suis arrivée, le plus âgé a juste eu le temps de se rhabiller, le plus jeune m’a fait une farce. Il m’a laissé la chance de lire son essai « birthday » où il raconte en anglais son enfance c’est là que j’ai appris que sa mère était professeur et que j’ai découvert ce qu’il voulait faire plus tard.
(Il désire rencontrer une jeune fille, se marier, avoir des enfants, devenir docteur et voyager en Chine, Australie). J’ai été surprise par son anglais écrit, et surtout de ses projets futurs. Galle: Un matin je suis allée visiter un temple hindouiste, la population faisait des offrandes. A un moment donné une femme faisait le tour avec une noix de coco, dessus une flamme éclairée, j’étais étonnée de cette nouvelle offrande. Je lui ait demandé si je pouvais la prendre en photo, elle a acquiescé et m’a fait un superbe sourire. L’après-midi je suis allée visiter un temple bouddhiste, un moine m’a ouvert une partie du temple, construite en hommage à un Thaïlandais.
Le dimanche après-midi j’ai décidé d’aller dans un petit temple près de la maison : je me perds un peu en hauteur mais qu’elle belle vue ! J’ai rencontré une famille, qui discrètement m’a pris en photo, et indiqué mon chemin. De même à mon retour je me suis arrêtée près d’un lac, assise près de la berge, et décidé que cet endroit serait mon lieu de calme et de frais, loin de l’agitation de la ville de Galle, où je me rendrais régulièrement. Au retour de mes balades, je retrouvais la grand-mère qui parlait très peu anglais, mais avec qui je passais de bons moments à parler, on se comprenait à notre manière, j’avais droit à un beau sourire de bienvenue à chaque fois. Près de Galle, à Roomassala et après être allé à l’office de tourisme pour me renseigner comment aller au stupa qu’on voyait du fort de Galle, ils m’ont dit de prendre le bus 350-2 pour voir la pagode construite par un Japonais et après, de continuer plus loin pour voir le stupa (très grand et impressionnant de près). Je me suis promenée, et j’ai admiré trois fois l’océan indien.Au retour, au-dessus de la gare de bus, je suis allée m’acheter un jus de mangue bien frais pour me rafraichir de toutes ses émotions. Lors d’une escapade à Kotawa en bus, alors que je me baladais autour de la « rainforest » j’ai pu rencontrer un groupe de femme qui effectuaient une pause dans une plantation de thé, j’y ait vu un iguane et des oiseaux. J’ai ensuite rencontré un homme qui m’a montré deux dernières feuilles qui correspondaient à la cueillette avec une certaine qualité de thé. Il m’a généreusement donné une feuille et une fleur du thé. Je me suis baladée autour du Parc en attendant l’ouverture, et j’ai fait une belle rencontre.
Un couple m’a invité chez eux : ils m’ont offerts ananas et mangue de leur jardin, on a discuté ensemble, ils m’ont présenté leurs fils qui travaillent dans l’armée et leur fille qui travaille à la plantation, avec des photos (ils ne parlent pas anglais). Kandy En direction de SRI DHARMAPALA MAWATA. Je suis allée à la rencontre d’un moine au monastère le plus ancien « Ven Enelopa Mahinda », qui m’a expliqué un peu le bouddhisme mais il n’avait pas trop le temps car c’est nouvel an ici.
On s’est échangé nos adresses mail pour qu’il m’envoie des titres de livres intéressants sur le boudhisme. Sur le chemin du retour, en direction de Sri Dharmapala Mawata, j’ai découvert de belles maisons qui avaient toutes un portail. Je me suis assise sur un tronc d’arbre pour me reposer et un jeune homme est passé et est rentré une maison pour porter des denrées. Le propriétaire de cette maison m’a invité chez eux, il y avait sa femme, la grand-mère, la fille, ils ont appelé le jeune pour mieux discuter en anglais. Ils m’ont proposé un verre d’eau pour me rafraichir mais je ne pouvais pas accepter (je leur explique que je ne suis pas habituée comme eux à boire de cette eau, du coup ils me préparent donc un thé) tout le monde s’est activé pour moi, j’ai eu droit aux friandises et gâteaux que l’on mange pour le nouvel an.Lors de la visite de Sigiriya rock, j’ai rencontré beaucoup de familles, beaucoup voulaient me prendre en photo, c’était un moment très convivial. Etant partie pour 3 jours fériés (jour de l’an) le matin il y avait des bus pour aller à Dambulla, mais l’après-midi au retour, pas de bus. Je me suis mise à faire du stop, assez rapidement une voiture s’est arrêtée, un couple qui était là pour voir leur famille m’ont conduit jusqu’à un village, situé à 3 km de Kandy. Dans la voiture on a bien discuté.
Solange.
Découvrez tous les programmes de bénévolat au Sri Lanka !
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected]