Equateur – Sandy

Bénévole en Equateur - GlobAlong

Témoignage de Sandy, bénévole en Equateur avec GlobAlong

Programme de bénévolat en Equateur - GlobAlong Bonjour, je m’appelle Sandy, je suis partie en Equateur pendant 5 semaines.

Je voulais partir pour découvrir une autre culture, échanger, partager et vivre mon métier de sage-femme différemment.

Je pense que on a tous à apprendre des autres et que ce que on nous apprend à l’école, n’est pas forcément le meilleur!

Bénévolat médical en Equateur - GlobAlong La période de cours de langue est très bien !! Nous sommes par groupe de niveau entre 1 et 5 étudiants par classe donc on progresse très vite. Les professeurs nous font faire des activités (film en espagnol, écrire une recette, passer un entretien d’embauche, voir même cours d’espagnol dans un café autour d’un chocolat chaud) ce qui rend les cours beaucoup plus vivants, interactifs… Les professeurs sont à l’écoute et changent volontiers leurs programmes pour s’adapter à nous. Chaque semaine nous avons un professeur différent ce qui permet d’apprendre d’une autre façon, parce que chacun à sa façon d’enseigner et c’est d’autant plus enrichissant pour nous !

En ce qui concerne le bénévolat, c’était très bien aussi. J’ai été très bien accueillie à l’hôpital. J’ai eu du mal à faire comprendre ce que je savais faire, et en quoi je pouvais les aider. J’ai finalement pu trouver ma place. Il y a beaucoup d’étudiants, donc parfois pas forcément du travail pour tous, et les étudiants sont prioritaires (ce qui est totalement normal).

Volontariat médical et excursions - GlobAlong C’est totalement différent de la France (mais c’est pour ça que j’étais parti aussi), donc parfois c’est un peu déroutant. Je m’étais préparée à ce que niveau technique qu’il n’y ai pas de monitoring par exemple, (10 min/4h), pas de péridural (bien sûr). Mais ce qui m’a le plus « perturbé » c’est qu’il n’y avait aucun accompagnement des femmes pendant le travail. Alors que je pensais que justement du fait qu’il n’y ait pas de péridural, elles étaient beaucoup plus accompagnées que nous. Aucun accompagnant était accepté pendant le travail, juste pendant la naissance à proprement parlé. J’ai trouvé ça un peu dur au départ, mais ensuite, j’ai trouvé ma place auprès des femmes et un accouchement sans monitoring on s’y fait, et c’est beaucoup moins stressant !! Otavalo fait partie des rares maternités où on pratique l’accouchement vertical. Les femmes choisissent dans quelle position elles veulent accoucher. C’était très intérréssant pour moi, malheureusement je n’ai pas pu faire d’accouchement vertical, je n’en ai pas eu l’occasion mais j’ai pu observer et je suis maintenant capable d’en faire.

Bénévolat humanitaire en Amérique Latine - GlobAlong Je pense que ce bénévolat va pouvoir changer mes pratiques professionnelles et je vais pouvoir accoucher les femmes à quatre pattes, à genoux ….quand elles le souhaiteront. C’était une très belle expérience. Et on accouche très bien en France !!!

Je n’ai pas beaucoup voyagé en dehors de mon programme malheureusement. 5 weekends ça passe trop vite !! Mon plus beau souvenir est le teleferico de Quito où on monte en téléphérique jusqu’à 4000m d’altitude puis en prenant Mission médicale en Equateur - GlobAlong des chevaux on monte jusqu’à 4690m !! Dans un paysage MAGNIFIQUE, en voyant l’immensité de Quito en contrebas !! Ensuite bien sûr les Galapagos !!! A faire une fois dans sa vie je pense !! Une faune et une flore magnifique !!

J’ai fait des rencontres intéressantes : Tout d’abord mes familles !!! Ma deuxième famille est une famille indigène. Et ils ont leur propre culture, c’était génial de pouvoir partager ça tous les jours. Ils m’ont emmené avec eux pour un baptême, ou encore le 02/11 le jour de la fête des morts, où ils vont au cimetière et mangent sur les tombes des morts, et partagent leur nourriture entre eux.

Volontaire en Equateur - GlobAlong Et le meilleur, ils m’ont emmené faire une marche (difficile pour moi, parce que j’étais malade et aucune énergie, donc les 1000m de dénivelé je les ai bien senti passé… ) où nous faisions des pauses de culture botanique, ce qui m’aidait à reprendre mon souffle aussi, et avec une vue magnifique au sommet !! Parmi les étudiants de l’école et d’autres que j’ai rencontré à l’hôpital j’ai fait de belles rencontres !! Rosita, la seule sage-femme de l’hôpital, c’est une femme indigène et elle m’a fait partager sa connaissance obstétricale associée à sa culture indigène. Malheureusement j’aurai aimé passé plus de temps avec elle pour qu’elle m’en apprenne encore plus!

Le coordinateur local a aussi été là quand j’ai eu besoin de réserver un taxi pour retourner à l’aéroport.

Niveau personnel, ce voyage est une grande ouverture d’esprit, on apprend à vivre dans d’autres conditions (la douche froide à Otavalo, un peu dur mais on sy fait), avec une culture nouvelle, sans notre petit confort habituel et ça nous rapproche de l’essentiel. En Equateur ils vivent simplement et sont aussi heureux (voir plus) que nous et notre stress !! Professionnellement une vision différente de l’accouchement qui n’est pas meilleure mais pas moins bonne non plus !! J’ai ramené beaucoup de choses d’Equateur dans ma pratique.

Paysages equatorien - GlobalongOn reprend bien vite ses anciennes habitudes quand on rentre chez soi et on est content de revoir sa famille et ses amis. J’ai vécu quelques temps à moitié en Equateur et en France dans ma tête. Je suis rentrée le mercredi soir et le lundi j’avais une formation donc ça m’a vite remis dans le bain, pas le choix !

C’est une très chouette expérience, ce n’est pas toujours facile d’être loin de sa famille et de ses amis, le décalage horaire ne facilite pas les choses mais je le referai sans aucun doute !!

Après 2 semaines dans ma famille à Otavalo, je leur ai fait des crêpes !! Petits repas français !! Volontariat en Amérique LatinDonc on a commencé par les crêpes salées (jambon/fromage sauce béchamel) que je leur ai servi directement dans une assiette. Et ensuite on est passé au sucré. Donc ils attendaient tous avec leurs crêpes devant eux parce qu’ils ne savaient pas comment la manger. Je leur ai donc expliqué qu’ils mettaient ce qu’ils voulaient, Nutella (oui j’en ai trouvé en Equateur), confiture, copeaux de noix de coco, sucre …. Et du coup je les ai vu papillonner tout autour de la table pour aller chercher le sucre, le Nutella ou la confiture …

Et j’ai vu Tamia (la fille de ma famille) mettre dans sa crêpe, du Nutella, avec du jambon du fromage et de la confiture qu’elle a commencé à manger. Il restait un peu de sauce béchamel et là je la vois mettre de la sauce béchamel en plus sur sa crêpe (nous on rajouterait de la crème chantilly, je n’en avais pas trouvé). En voyant ça, j’ai pris un fou rire, en leur disant que l’on ne mélangeait pas le sucré salé comme ça en France, mais que s’ils aimaient comme ça c’était le principal !!! Cette soirée était très chouette !!

Ils ont adoré les crêpes, ils ne connaissaient pas !! Donc avant de repartir je leur ai laissé la recette !! 😉

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse info@globalong.com

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