Sachez cependant que c’est un phénomène normal et tout à fait naturel et même nécessaire à votre adaptation. Le choc culturel touche même les voyageurs les plus expérimentés, et arrive quand on se sent un peu seul et loin de tout ce qui nous est familier.
L’impact varie d’une personne à une autre et l’intensité dépend de votre destination et la durée de votre séjour. Cela semble évident quand on y pense, d’ailleurs, nous avons tous déjà vécu cela !
Les différences culturelles sont partout, même si elles sont plus prononcées entre, par exemple, la France et l’Inde. Déjà il y a une différence entre les anglais, les belges, les italiens et les français, mais aussi entre lillois et marseillais ! Eh oui, même dans notre pays les différences culturelles sont visibles !
Les symptômes du choc culturel sont : irritabilité, fatigue sans explication, l’apathie, la dépression, le grignotage compulsif, des idées négatives concernant l’endroit et les habitants, des maux mineurs, le refus de s’intégrer, l’envie de rester seul(e). C’est sans danger et passager, mais le meilleur moyen de lutter contre le phénomène est de s’y préparer.
Que vous participez à un séjour linguistique ou à un programmes humanitaires, nous faisons tout pour vous préparer et accompagner tout au long de l’aventure. Vous trouverez dans le guide général du voyageur, différents conseils concernant votre voyage.
Vous pouvez nous contacter à tout moment pour poser des questions, n’oubliez pas qu’aucune question n’est idiote !
Une fois parti(e) vous serez bien entouré(e)s dés votre arrivée, et les équipes locales sont à votre écoute tout le long de votre séjour.
Ils ont l’habitude d’accueillir des étrangers, et ont souvent eux-mêmes fait l’expérience du choc culturel lors des déplacements.
Mais pourquoi ce choc culturel ?
Parce que malgré nous, chacun a son bagage culturel, ce sont nos façons d’agir, de penser, nos réactions, tout ce qui fait que les choses semblent « normaux » à nos yeux.
Mais ce qui est normal chez nous ne l’est peut être pas chez les autres.
Le choc culturel survient lorsque tout ce que vous connaissez, les règles selon lesquelles vous vivez depuis toujours, sont mis en cause et bouleversés.
Par exemple, ici, quand il y a des travaux dans la rue, c’est dans la journée pour ne pas déranger avec le bruit la nuit.
En Inde par exemple, c’est le contraire, les travaux ont lieu la nuit pour ne pas déranger le quotidien, ce qui est fort désagréable aux yeux des occidentaux !
En fait, chez nous, l’individu est plus important que la communauté, alors que dans beaucoup d’autres pays, c’est le contraire.
Les points qui divergent le plus entre cultures différentes sont souvent :
- L’importance de l’intimité ou la pudeur (ainsi dans certains pays, pour savoir si vous allez bien, on vous demande si vous avez bien été aux toilettes aujourd’hui !)
- La notion du temps
- L’autonomie (vous êtes surement fier(e) d’être autonome, mais cela peut également paraître étrange dans les yeux des communautés où la famille est très importante, et où il est improbable de partir seul(e) dans un endroit inconnu)
- La propreté (nous nous soucions beaucoup des microbes, des dates limites de consommations etc. mais dans les pays émergeants il ne faut pas s’attendre à trouver des réfrigérateurs réglés à 3 ou 4 degrés ni à des maisons récurés à la javel tous les jours – attention, cela ne veut pas dire que les gens sont sales !)
- La place de la femme
- La politique
Pour illustrer le choc culturel, imaginez qu’on prenne une personne d’une tribu africaine, et qu’on l’emmène à Paris ou Londres, toute seule.
Imaginez le choc et la détresse de cette personne. Même si elle avait rêvé de partir parce qu’elle a pu entendre des récit ou voir ces villes à la télévision, la différence est tellement grande qu’elle semble insurmontable.
C’est ce que vous pourrez ressentir, de façon plus ou moins intense, selon la destination et la durée de votre séjour.
Si vous sentez que vous êtes en plein choc culturel, voici quelques conseils pour mieux gérer la situation :
- Avouez à vous même que vous êtes un peu perdu. Cela n’est pas un signe de faiblesse, et le choc culturel est normal !
- Essayez de comprendre le comportement et les réactions des habitants. Ne les jugez pas, leurs façons de faire ne sont ni meilleures ni pires que les vôtres, elles sont juste différentes
- Mémorisez le vocabulaire de base, dites bonjour dans leur langue. Vous verrez, plus vous faites des efforts pour vous intégrer, mois vous serez traité(e) comme un(e) étranger(ère).
- Prenez soin de vous, mangez sainement et dormez suffisamment. La fatigue ne fait qu’empirer les choses.
- Faites le touriste, découvrez les environs et la beauté du pays
- Essayer de développer un réseau social, faites vous des amis. Vous avez beaucoup de personnes autour de vous (autres volontaires, l’équipe locale, les enfants dans les orphelinats…)
- Restez en contact avec votre entourage et votre famille, parlez leur de vos problèmes.
- Faites quelque chose qui vous rappelle « la maison » écoutez de la musique, lisez un livre, allez voir vos sites préférées sur internet.
Vous trouverez ci-dessous quelques remarques qui ont été fait par des participants en période de choc culturel.
Ce genre de constatations sont courantes – vous vous trouverez surement dans des situations similaires.
Essayons de les détailler et de répondre avec une stratégie pour surmonter le problème :
C’est très différent de ce que j’avais imaginé.
Bien sûr que c’est différent ! La plupart des touristes qui viennent en France s’attendent à nous voir nous promener avec une baguette sous le bras et un béret sur la tête, et pensent que tout est romantique en France !
Préparez vous à affronter une réalité qui sera soit similaire à ce vous aviez imaginé, soit un peu différent, soit carrément l’opposé.
Documentez vous sur le pays avant de partir, parlez-en à une personne qui y est déjà allée, et surtout ne jugez pas trop vite et prenez le temps d’observer.
C’est un problème récurrent quand on voyage.
L’adaptation alimentaire fait partie des difficultés les plus communes pour les voyageurs.
Voyez les repas comme un moment convivial que vous partagez avec d’autres personnes, et non comme une contrainte.
Respectez la nourriture qui vous a été soigneusement préparé, surtout si vous logez chez une famille d’accueil.
S’il y a des aliments que vous ne supportez pas, dites-le, le dialogue est toujours le meilleur moyen de s’entendre.
Si vous n’avez pas d’appétit, il y a peut être une raison caché ; mangez-vous moins quand vous êtes stressé ? Vos plats préférés vous manquent-ils ?
Parlez en à votre coordinateur et aux autres participants.
Je ne comprends pas quand les gens parlent et je ne peux pas communiquer
La langue peut être un obstacle, surtout si vous n’arrivez pas à vous faire comprendre avec des gestes. Essayez d’autres moyens de communication ; visuel, gestuel ou encore dessinez pour communiquer.
Instinctivement vous allez développer des aptitudes à communiquer autrement que par le langage.
Avant de partir, posez vous deux minutes et imaginez comment vous allez communiquer sans parler la langue.
Faites appel à votre imagination et apprenez vite le vocabulaire de base.
Concentrez vous sur ce que vous pouvez faire, et non le contraire !
Spécifique au voyage humanitaire :
Je ne vois pas comment ce que je fais peut faire une différence
Rien que le fait de prendre la décision de partir fait déjà une différence ! Renseignez vous sur votre projet avant de partir, imaginez vous ce que vous allez faire une fois sur place.
Si vous doutez de l’impact de votre travail, dites vous que vous faites partie de quelque chose de plus grand. Chaque participant apporte sa pierre à l’édifice, et ensemble vous faites la différence. Il faut penser globalement et agir localement. Beaucoup partent avec l’idée de vouloir changer les choses, d’aider sur place. Il faut savoir qu’il est difficile de changer profondément les choses en quelques semaines ou même quelques mois. Votre action n’aura peut être pas de résultat visible au moment de votre présence dans le pays, mais il contribuera à un changement de fond, plus lent, moins visible, mais plus important pour la vie des enfants ou la préservation de l’environnement.
Vous ne changerez pas le monde à vous seul, mais vous y contribuerez !
Le travail n’est pas très difficile, la plupart du temps je n’ai rien à faire
Ce problème peut être difficile à gérer. Sur certains projets vous allez devoir faire appel à votre imagination et initiative pour vous occuper. Si vous avez une nouvelle idée, parlez en à votre coordinateur avant de vous lancer, juste pour vérifier que cela correspond aux besoins actuels.
Le premier temps après votre arrivée, vous allez être présenté au projet et observer l’équipe locale. Les tâches individuelles viennent petit à petit, c’est à vous de montrer que vous voulez vous impliquer plus.
La différence entre les riches et les pauvres me rend furieux
Nos pensées sont influencées par ce qu’on vit et voit tous les jours. Naturellement, vous allez utiliser votre « système de valeurs » (qui fait partie de votre bagage culturel), pour juger les situations et les gens autour de vous.
Ne jugez pas trop vite, et prenez le temps d’observer.
Respectez le fait que vous soyez l’étranger et que vous êtes dans un autre pays avec une autre culture.
N’exprimez pas vos sentiments en public, mais parlez en à votre coordinateur qui saura vous expliquer comment fonctionne la société.
Je me sens frustré d’avoir fait un aussi long voyage et de ne pas découvrir le pays à part ce petit village et les personnes qui y vivent
La raison principale pour laquelle vous avez choisi de participer est d’aider et être volontaire.
Le voyage arrive juste après. Si vous souhaitez visiter le pays, essayez de prolonger votre séjour après votre mission.
Votre coordinateur saura vous guider et proposer un itinéraire.
En attendant, profitez pleinement de ce que vous vivez, de votre nouveau quotidien, car c’est une expérience inoubliable qui mérite toute votre attention !
Les organisations locales ont besoin de volontaires pour plusieurs raisons.
Certains volontaires se sentent comme des travailleurs non payés, vu qu’ils font le même travail que les employés locaux.
Parlez en à votre coordinateur, qui vous expliquera l’importance des volontaires dans l’humanitaire.
La plupart des organisations ne reçoivent aucune aide gouvernementale, et ne peuvent donc pas rémunérer plus de personnes.
L’aide des volontaires est essentielle à la survie des ces organisations.
Essayez de chasser les pensées négatives avant de vous démotiver.
Je trouve que le climat est difficile à vivre, je suis tout le temps fatigué
Le changement d’altitude, de température ou de taux d’humidité peut avoir des effets dramatiques sur le corps.
Renseignez vous sur le climat avant de partir.
Hydratez vous souvent, et si vous ne vous sentez pas bien, signalez immédiatement à votre entourage.
Quelques qualités essentielles pour s’adapter à une nouvelle culture :
Si vous avez une ou plusieurs qualités suivantes, votre intégration sera plus facile :
- L’ouverture d’esprit : la faculté d’être ouvert, sans préjugés et sans être sectaire, d’avoir une opinion flexible et ouverte aux nouveautés.
- Le sens de l’humour : vous allez être confronté à des situations agaçantes, qui pourraient vous décourager, vous faire pleurer ou vous mettre en colère. Mais, avec un bon sens de l’humour, vous allez rapidement en rire et ne pas désespérer.
- Savoir gérer l’échec : une faculté très importante, car tout le monde échoue à quelque chose un jour ou l’autre. Les personnes qui ont l’habitude de tout réussir chez eux (études, amitié etc.), et n’ont jamais échoués peuvent être déstabilisées dans un environnement où l’on ne peut pas tout gérer. Acceptez que vous êtes humain
- Savoir communiquer : le fait de communiquer et de partager ses joies et peines, oralement ou par des gestes évite l’isolement et favorise l’intégration.
Flexibilité et facilité d’adaptation :
c’est tolérer et gérer face à l’inconnu, face à des situations ambigües. Vous ne jugez pas trop vite et essayez de comprendre avant d’agir.
- La curiosité : c’est l’envie d’apprendre à connaître d’autres personnes, d’autres pays, d’autres façons de penser etc. Le premier pas vers l’inconnu et donc vers l’adaptation est la curiosité.
- Des attentes positives et réalistes : il y une relation étroite entre une idée positive et une intégration réussie.
- La tolérance : la tolérance envers la différence (religieuse, pratiques, style de vie, pensées) vous aidera pendant tous vos voyages.
- Un regard positif : si vous arrivez à exprimer une empathie envers les autres, une chaleur humaine, le respect et un regard positif, vous allez facilement intégrer un nouveau groupe et vous faire des amis pour la vie.
- Avoir confiance en soi : ne doutez pas de vous, mais ne vous imposez pas chez les autres. Ayez confiance en vos idées, mais restez ouvert aux nouveautés.
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Bonjour,
Pourrai je en savoir plus sur ce que vous proposer.
Merci
Salut Cathy,
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Merci et à bientôt