Témoignage d’Elodie, volontaire avec Globalong au Népal
Bonjour, je m’appelle Elodie et je suis partie au Népal. Je souhaitais découvrir le monde en sortant un peu des sentiers battus du tourisme et faire quelque chose qui me permettrait d’avoir un contact privilégié avec les Népalais ; ayant peu voyagé auparavant je ne m’attendais à « rien », c’est à dire que j’essayais de ne pas me faire d’idées et de voir comment les choses seraient lorsqu’elles arriveraient.
Je conseillerais Globalong car les volontaires y sont encadrés mais tout en gardant une grande autonomie, j’ai beaucoup aimé ma mission mais je sais que si cela n’avait pas été le cas j’aurais pu en changer. De plus, vivre avec d’autres volontaires au quotidien est un plus ; et la semaine d’introduction est utile pour connaître et comprendre le quotidien des Népalais en l’occurrence.
Les cours étaient le matin lors de la semaine d’introduction pour que les volontaires puissent disposer de leur après-midi.
Ils duraient d’une heure à une heure et demie, la moitié étaient consacrés à la langue et l’autre moitié aux religions, aux castes, au pays, à sa capitale et au fonctionnement du pays (son gouvernement depuis la révolution), ce qui permet de mieux comprendre la vie des Népalais.
Une après-midi dans la semaine est réservée à la visite de trois endroits incontournables de Katmandou, Monkey Temple, Pashupatinath et Buddhanath.
Durant la période de bénévolat, le matin nous prenions le school bus pour aller donner des cours à l’école, chacun s’occupant d’une tranche d’âge différente.
L’école est une des meilleures de Katmandou et les élèves y sont très nombreux (mais néanmoins très agréables), les enseignants nous laissaient prendre la classe pour une période et le reste du temps nous aidions les enfants dans leurs exercices.
Nous déjeunions ensemble le midi à la cantine de l’école et ensuite nous allions au monastère où nous passion du temps avec les jeunes moines avant de leur donner cours de 16h à 17h.
La plupart du temps nous restions après le cours pour assister à la séance de chant et de méditation. C’est un quotidien qui s’est rapidement mis en place et c’est avec un grand plaisir que nous retrouvions les enfants et les jeunes moines chaque jour qui nous apprenaient beaucoup sur le Népal et la vie locale.
Mes bonnes adresses : Thamel, le centre-ville de Katmandou est LE quartier touristique mais un endroit incontournable.
Pochera, une autre ville important plus à l’est est la ville de référence pour le départ des treks du fait de sa proximité avec l’Himalaya, notamment l’Annapurna, mais également une ville ou la nature a tout autant sa place que l’urbanisation.
Du reste, il suffit de se balader et de visiter, les Népalais sont chaleureux et accueillants !
Chaque rencontre est intéressante et unique ! L’école nous a permis de mieux comprendre le processus d’apprentissage des enfants, et les plus jeunes, bien qu’il fut difficile de communiquer car leur anglais n’était pas assez développé, se sont attaché à nous autant que nous nous sommes attachés à eux.
Les jeunes moines au monastère nous ont expliqué et appris énormément sur le bouddhisme, ses pratiques et sa place au Népal.
Les boutiquiers locaux étaient toujours disposés à répondre à nos questions et à nous expliquer l’importance et la signification de tel ou tel symbole, ou encore à nous aider sans aucune intention commerciale derrière !
L’un des volontaires avait également contacté Lego for Charity, une opération de la marque Lego, qui envoie des sacs de Legos et qui demande des photos des actions de charité en retour. Nous avons eu des contacts par le monastère et pendant une semaine, chaque jour nous visitions un orphelinat, un hôpital pour enfant ou encore une école dans un village isolé à l’extérieur de la ville pour donner des Legos et du matériel scolaire aux enfants.
Nous jouions avec eux car la plupart n’avait jamais vu de Legos de leur vie et ne savaient pas comment fonctionnaient ceux-ci mais une fois que nous leur avions montré ils faisaient preuve d’une extraordinaire imagination et construisaient d’incroyables structures !
Nous étions accompagnés par un photographe et le principal d’une de ces écoles qui connaissaient les responsables de ces structures.
Cette expérience m’a permis d’avoir un premier aperçu de l’Asie et de découvrir que le Népal, par tous ses aspects, autant en bien qu’en mal.
Il y a une grande pauvreté mais la vie y est beaucoup plus simple, et les gens beaucoup plus ouverts.
Etant une personne plutôt nerveuse, ce séjour au Népal m’a reposé et je n’ai jamais été aussi « zen » (et cette aura de « zen » a beaucoup étonné mon entourage à mon retour !).
Dans l’avenir je pense que cette expérience me servira car il m’a permis de découvrir autre chose, une autre mentalité, une autre façon de vivre, de faire.
Egalement, j’ai eu l’occasion d’enseigner, ce que je n’avais jamais fait auparavant mais que j’espère refaire un jour !
J’ai eu beaucoup de mal à me ré-adapter à mon quotidien. Mon quotidien au Népal était très facile à vivre, les gens y sont chaleureux, accueillants, souriants. L’atmosphère stressée et plus morne de la France à laquelle je n’étais plus habituée m’est tombée dessus dès mon retour !
Au Népal également, les gens ont le temps, prennent leur temps, un retard n’est pas très important… Une habitude facile à prendre, mais difficile de s’en défaire une fois rentrée !
Si je devais conseille les futurs participants, je leur dirais d’être ouvert à toutes sortes d’expériences et de rencontres car le Népal est l’opposé de l’Europe !
Mais l’on s’y adapte très facilement, je suis arrivée sans trop savoir de ce que j’allais y trouver ou comment la vie allait se passer mais il suffit de voir comment les autres volontaires vivent, la vie y est très facile !
J’étais dans Katmandou, pas très loin du centre mais attention à ne pas rester trop tard en ville car les transports s’arrêtent tôt et bien qu’il soit facile de trouver un taxi pour rentrer, le coût d’un taxi payé seul(e) peut s’avérer un peu élevé mais à deux ou à trois c’est beaucoup moins cher !
Aussi, la vie est beaucoup moins chère qu’en Europe mais lorsque les prix ne sont pas indiqués il est toujours possible de négocier car dans la plupart des cas le prix annoncé au premier abord est un prix « pour touristes » dans le centre (Thamel) en tout cas, les produits comme les vêtements ou les restaurants peuvent s’avérer beaucoup moins chers dans les quartiers un peu plus éloignés du centre !
Elodie.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected]
Découvrez les programmes au Népal et vivez l’expérience de votre vie
Pour voir plus de photos du Népal, cliquez ici !