Je m’appelle Emma Jacobé et je suis actuellement en deuxième année à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy, en France.
Contexte :
Actuellement, la population d’éléphants sauvages de Thaïlande lutte pour sa survie. Malheureusement, il n’existe actuellement aucune loi en Thaïlande pour empêcher ces abus et mauvais traitements, d’où l’urgence d’aider ces animaux. Et pourtant, Le commerce illégal d’animaux sauvages persiste dans l’industrie touristique, utilisant les animaux à des fins de divertissement et de profit.
Orientation et hébergement :
Lors de notre première journée, une réunion d’accueil s’impose pour comprendre le fonctionnement du centre, les attentes, et les règles à respecter. Les chambres des volontaires sont situées au cœur du site, à proximité de l’accueil et des espaces communs. Les douches ainsi que les chambres sont partagées. Enfin, pour répondre à nos besoins, un service de ménage des espaces communs, une laverie payante, ainsi qu’un petit village à 2 kilomètres pour les achats alimentaires ou les soins, si nécessaire, sont disponibles.
Organisation hebdomadaire :
Chaque dimanche, un planning détaillé est établi pour la semaine. Des groupes, dirigés par un chef de projet, sont formés, comprenant généralement 3 à 4 volontaires. Par ailleurs, notre travail au centre s’étend sur six jours, avec une journée de repos qui offre diverses activités telles qu’une visite du village voisin, une journée à la plage, ou une randonnée dans l’un des nombreux parcs nationaux.
Bien que les tâches à accomplir soient similaires, chaque éléphant possède ses particularités. Par exemple, un problème de peau doit être traité pendant la douche, et chaque éléphant a des besoins alimentaires spécifiques. Il est crucial de les reconnaître individuellement, certains ne peuvent être nourris à la main, tandis que d’autres nécessitent une surveillance attentive de leur consommation.
Il existe des tâches qui contribuent à un cycle durable et écologique, cette activité concerne la gestion des excréments d’animaux : « rien ne se perd, tout se transforme »
Journée type :
6h : Le réveil sonne, nous débutons cette journée en tant que volontaires par le petit-déjeuner des éléphants.
6h30 : Départ en truck en direction du centre des éléphants. Une fois sur place, nous lavons les différents fruits qui serviront pour les enrichissements de l’après-midi.
8h : Nous retournons au centre des volontaires aux environs de pour notre petit-déjeuner.
9h : nous retournons aux ateliers pour procéder au nettoyage des enclos.
12h : il est possible de prendre une première douche froide, suivie du temps du repas.
13h : nous nourrissons les éléphants de manière ludique, avec des aliments variés.
17h : la journée en tant que volontaire se termine.
18h : c’est l’heure du dernier et du plus agréable repas de la journée
20h : des jeux peuvent être proposés, il y a des soirées cinéma en plein air et des matchs de foot avec les enfants du village le vendredi soir !
22h : Je ne pouvais rester éveillé après, c’est donc à ce moment que ma journée se termine.
Le mot de la fin :
D’après mon expérience, il est nécessaire d’avoir certaines compétences personnelles. Il faut être une personne ouverte à la nouveauté, aux changements, et ne pas se sentir mal lorsque l’on découvre un nouvel environnement et une nouvelle culture. Vous n’arriverez pas dans un hôtel de luxe, mais il faut se contenter du minimum en se rappelant que c’est le quotidien des locaux. Ils vous offrent ce qu’ils ont de mieux, remerciez-les ! Il faut être débrouillard, de relativiser et de ne pas stresser.. Il faut apprendre à trouver des solutions, parfois seul(e), demander de l’aide et rester prudent. Dans ces pays peu développés, il faut être prévoyant et toujours avoir un plan B (du liquide, une carte SIM internationale, un repas dans son sac, etc.).
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14/06/2024