Volontariat International : Découvrir, Agir et S’ouvrir au Monde
Le volontariat international suscite un engouement croissant, notamment chez les jeunes diplômés, les professionnels en quête de sens ou les personnes souhaitant vivre une expérience interculturelle. Offrir son temps et ses compétences à l’étranger permet non seulement de soutenir des communautés locales, mais aussi de s’ouvrir à d’autres cultures et de développer de nouvelles aptitudes personnelles et professionnelles.
Dans cet article, nous allons aborder les différentes formes de volontariat à l’international, les avantages pour les volontaires et les communautés d’accueil, ainsi que les principales étapes pour se lancer dans cette aventure.
1. Qu’est-ce que le volontariat international ?
Le volontariat international englobe toutes les formes d’engagement bénévole ou faiblement indemnisé réalisées en dehors de son pays d’origine. Les missions peuvent être très variées : éducation, santé, environnement, développement rural, aide humanitaire, etc.
Selon le statut (bénévolat, service civique, contrat d’engagement volontaire, volontariat de solidarité internationale, VIE/VIA…), les conditions et modalités peuvent changer :
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Volontariat de Solidarité Internationale (VSI)
- Encadré par la loi française (loi n°2005-159 du 23 février 2005).
- Permet à des personnes majeures de partir en mission jusqu’à deux ans au sein d’une association reconnue par l’État.
- Offre une indemnité pour couvrir les frais de vie, une couverture sociale et un accompagnement au retour.
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Volontariat International en Entreprise (VIE) et Volontariat International en Administration (VIA)
- Géré par Business France.
- Concerne les jeunes de 18 à 28 ans.
- Permet d’effectuer une mission professionnelle (en entreprise ou en administration) à l’étranger pour une durée allant de 6 à 24 mois.
- Indemnité mensuelle fixée selon le pays de destination et reconnaissance de l’expérience par l’État.
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Service civique à l’étranger
- Réservé aux 16-25 ans (et jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap).
- Permet de réaliser une mission d’intérêt général à l’international, indemnisée par l’État.
- Durée de 6 à 12 mois, avec obligation de formation civique et citoyenne.
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Autres formes de volontariat international
- Programmes associatifs : missions courtes ou longues gérées par des ONG, parfois en partenariat avec des structures locales.
- Stages de volontariat : souvent destinés aux étudiants ou jeunes diplômés, permettant de valider un cursus tout en s’impliquant dans un projet de développement.
- Chantiers internationaux : missions de quelques semaines axées sur la protection de l’environnement, la rénovation de patrimoine ou la solidarité.
2. Pourquoi choisir de faire du volontariat à l’international ?
2.1. Découvrir une nouvelle culture et s’ouvrir au monde
Partir en mission internationale, c’est vivre une immersion totale dans un contexte culturel différent. Cette expérience offre l’opportunité de :
- Maîtriser une langue étrangère ou améliorer ses compétences linguistiques.
- Briser les stéréotypes en découvrant le quotidien de la population locale.
- Appréhender les enjeux mondiaux (environnement, développement, droits humains) de manière concrète.
2.2. Développer des compétences professionnelles et personnelles
Le volontariat international permet de renforcer son employabilité grâce à :
- La gestion de projets dans des contextes multiculturels.
- L’acquisition de compétences techniques (enseignement, santé, logistique, communication, etc.).
- Le développement de “soft skills” : adaptabilité, esprit d’initiative, leadership, résolution de problèmes.
2.3. Apporter une contribution positive et durable
S’engager dans un programme de volontariat, c’est avoir un impact direct sur le terrain :
- Soutien aux populations locales dans les domaines clés (éducation, santé, environnement).
- Renforcement des capacités des communautés, qui peuvent ensuite entretenir et développer les projets amorcés.
- Sensibilisation du grand public (en France, comme dans le pays d’accueil) aux réalités locales.
3. Comment choisir son programme de volontariat international ?
3.1. Définir ses motivations et objectifs
Avant de partir, il est essentiel de se poser les questions suivantes :
- Quelles sont mes motivations ? (Découvrir une culture, aider des communautés, acquérir une expérience professionnelle, etc.)
- Quelles sont mes compétences et mes centres d’intérêt ? (Diplôme d’ingénieur, formation en enseignement, animation, etc.)
- Quelle durée de mission suis-je prêt à envisager ? (Chantier de quelques semaines, service civique de plusieurs mois, VSI jusqu’à deux ans…)
3.2. Comparer les différentes formules et structures
- Associations et ONG spécialisées : missions variées, accompagnement plus ou moins poussé (logistique, formation, suivi).
- Organismes publics : Business France (VIE/VIA), Agence du Service Civique, France Volontaires (VSI), etc.
- Programmes d’échange universitaire : certains cursus incluent des projets de solidarité internationale.
Veillez à vérifier la réputation de l’organisme (témoignages, rapports d’activité) et à poser toutes vos questions avant de vous engager.
3.3. Tenir compte de son budget
Le budget est souvent un facteur déterminant. Selon la formule retenue :
- Certaines formules (VSI, service civique, VIE/VIA) incluent une indemnité et une prise en charge partielle (assurance, billet d’avion, logement).
- D’autres programmes exigent une participation financière (missions courtes ou tourisme solidaire).
- Il est possible de solliciter des bourses, des aides régionales ou des partenariats pour financer en partie le voyage.
4. Quelles sont les étapes pour partir en volontariat international ?
4.1. Choisir sa destination et son domaine d’action
- Renseignez-vous sur le contexte socio-politique du pays, le climat et les besoins locaux.
- Vérifiez les formalités d’entrée (visa, passeport, vaccinations).
4.2. Se renseigner sur les conditions de la mission
- Durée : quelques semaines, plusieurs mois, voire deux ans.
- Cadre légal : service civique, VSI, VIE, bénévolat, etc.
- Indemnités : montant, couverture santé, hébergement, billets d’avion.
- Assurance : vérifiez votre couverture en cas d’accident ou de rapatriement.
4.3. Préparation et formation
- Formation préalable : sessions de sensibilisation interculturelle, premiers secours, etc.
- Apprentissage linguistique : acquérir les bases dans la langue du pays d’accueil.
- Organisation logistique : billets d’avion, vaccins, budget, hébergement, visa.
4.4. Sur place : vivre et réussir sa mission
- Adaptation : familiarisez-vous avec les coutumes, la nourriture, le rythme de vie.
- Communication : soyez à l’écoute, évitez les jugements hâtifs.
- Collaboration : travaillez avec l’équipe locale et les associations partenaires.
- Bilan et évaluation : évaluez régulièrement l’avancement du projet pour ajuster si nécessaire.
4.5. Retour d’expérience et réinsertion
- Debriefing au retour : partagez votre expérience avec l’organisme d’envoi, vos proches, etc.
- Valorisation professionnelle : mentionnez les compétences acquises sur votre CV.
- Engagement local : continuez d’œuvrer dans le milieu associatif en France.
5. Les défis et limites du volontariat international
5.1. Risque de “volontourisme”
Le volontourisme se caractérise par des missions organisées plus comme des produits touristiques que comme un véritable projet de développement. Pour éviter cela, privilégiez :
- Des organismes reconnus et transparents.
- Des missions répondant à un besoin réel identifié par les communautés locales.
- Une durée suffisante pour avoir un impact concret.
5.2. Adaptation culturelle et choc culturel
Vivre à l’étranger implique de faire face à des différences : climat, rythme de travail, alimentation, valeurs sociales. Il est essentiel de :
- Faire preuve de patience et d’ouverture d’esprit.
- Respecter la culture locale et les traditions.
- Faire preuve d’humilité : ne pas imposer d’emblée sa vision, mais co-construire avec les acteurs locaux.
5.3. Impact et pérennité des projets
Le volontariat international doit éviter de créer de la dépendance. Pour cela :
- Les missions doivent s’inscrire dans un cadre de coopération.
- Les volontaires doivent transmettre leurs compétences aux bénéficiaires.
- Les projets doivent être suivis et évalués à moyen ou long terme par les structures locales.
6. Exemples de structures pour partir en volontariat international
- Association Globalong : totalement indépendant de toute religion, parti politique ou organisation économique.
7. Conclusion : le volontariat international, une aventure humaine et solidaire
S’engager dans un volontariat international est à la fois une aventure humaine unique et un levier de développement pour les communautés locales. Pour en tirer le meilleur parti :
- Clarifiez vos objectifs et assurez-vous que la mission correspond à vos compétences et aspirations.
- Choisissez un organisme fiable offrant un cadre légal et un accompagnement sérieux.
- Préparez-vous sérieusement : formation, langues, budget, santé, etc.
- Respectez les populations, leurs besoins, leur culture.
- Valorisez votre expérience une fois de retour, tant sur le plan personnel que professionnel.
Que vous partiez quelques semaines ou plusieurs mois, votre engagement contribuera à renforcer la solidarité internationale et à construire des ponts entre les cultures.Vous en reviendrez sans aucun doute avec un regard neuf sur le monde et sur votre propre parcours. Alors, prêt(e) à tenter l’aventure du volontariat international ?
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