Les Rohingyas sont une ethnie de langue indo-européenne qui vit principalement dans l’État de Rakhine, à l’ouest de la Birmanie. En 2016, ils représentent 5 % de la population birmane avec seulement 1,3 million de Rohingyas sur une population globale de 52,89 millions. Peuple de minorité musulmane sans Etat, ils sont rejetés par les bouddhistes qui craignent la montée de l’islam et considèrent que le peuple bouddhiste, « Bamar », constitue le cœur de l’identité birmane.

Depuis l’installation de régimes militaires, en 1962, les Rohingyas ont toujours fait l’objet d’une ségrégation impitoyable et d’exactions. Jugés apatrides par les Birmans, ils sont privés de droits élémentaires comme l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Ils sont aussi interdits de voyage.

En 2012, à la suite d’un viol supposé d’une femme bouddhiste par un Rohingya, des affrontements violents ont fait près de 200 morts.
Toutefois, c’est en 2016, après l’attaque
de postes frontières birmans par
des rebelles royinghas
et la sévère répression qui s’est ensuivie,
qu’une nouvelle vague de

migration s’est lancée (depuis août 2016, exactement). On estime cette fois que plus de 655 000 Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh depuis août 2017.

C’est alors qu’un mouvement de solidarité mondial s’est fait ressentir, lorsque le youtubeur Jérôme Jarre lance la LoveArmy, qui a pour but de récolter des fonds pour aider ce peuple rohingyas.

Le mouvement prend de l’ampleur lorsque des personnalités (adorées des Français) comme Omar Sy se lancent en campagne.

 

En seulement une journée, ils ont récolté une somme extraordinaire de plus d’1 million de dollars !

En décembre 2017, les Etats-Unis ont imposé des sanctions contre Maung Maung Soe, ancien chef du commandement ouest de l’armée birmane,

qui a « supervisé les opérations militaires responsables de violations généralisées des droits de l’homme contre les civils rohingyas ».

Le mercredi 10 janvier 2018, les choses ont basculé. « Des habitants du village d’Inn Din

(en Birmanie) et des membres des forces de sécurité ont reconnu avoir tué dix terroristes bengalis » (terme péjoratif désignant les Rohingyas en Birmanie),

a indiqué le bureau du chef de l’armée sur Facebook, revenant sur des faits survenus le 2 septembre dans l’Etat de Rakhine.

Un premier pas essentiel selon de nombreux experts, puisque selon l’historien birman Thant Myint-U : « Il faut se souvenir que cela fait des décennies qu’il n’y a aucune transparence en Birmanie. Toute action pour davantage de transparence, toute volonté de rendre des comptes doit être soulignée ».

De nos jours, encore beaucoup de peuples sont rejetés et discriminés.

Grâce aux médias et à l’engagement de tous, nous pouvons soutenir ces peuples et tenter de leur donner confiance en l’avenir.

Il est de notre devoir de citoyens du monde de soutenir les peuples opprimés. Ensemble, nous pouvons faire une différence.

Vous souhaitez venir en aide à des communautés défavorisées ?
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2 trouvés sur “Le parcours chaotique des Rohingyas

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