Bonjour je m’appelle Audrey et je suis partie au Togo avec GlobAlong.
Je souhaitais découvrir une culture différente de la mienne, mais pas en simple touriste. Je voulais vraiment connaître les conditions réelles de vie et le rythme africain en étant en immersion dans le quotidien d’une famille locale. Habituée du monde associatif et de celui de l’enfance, proposer de m’investir au sein d’un orphelinat lors de cette mission m’a semblé être une évidence.
Les équipes de Globalong sont réactives et leurs recommandations très efficaces pour préparer un « voyage en terre inconnue » : démarches, conseils concernant la vie sur place etc.
Ma famille d’accueil a été très attentive à mon bien-être en général, et ce tout au long du séjour d’ailleurs. J’ai eu tous les conseils, toutes les explications nécessaires.
La période de bénévolat s’est très bien déroulée pour moi.
Il faut accepter de voir les choses d’un oeil nouveau et surtout ne pas chercher à comparer…
Je suis allée le temps d’un week-end à KARA, visiter la réserve animalière de SARAKAWA 
(gazelles, buffles, gnous, zèbres, singes…) ainsi que le parc aux éléphants, avec lesquels nous avons joué comme avec des « petits » chiens !
En effet, ces animaux sont imprégnés et recherchent le contact avec l’humain, qu’il considèrent vraiment comme un compagnon de jeu. Il est vrai que je ne m’attendais pas à cela et que mon côté naturaliste en est un peu perplexe, voire dérangé, mais ce moment restera quoiqu’il en soit un souvenir magique ! Les tarifs d’entrée sont très abordables: 15 000 CFA pour deux personnes, véhicule et guide compris, pour le premier, 5 000/personne pour le deuxième.
Je souhaitais visiter également le village pittoresque de TAMBERMA mais difficile à faire sur la même journée, à cause du temps de route entre chaque site. Mais je pense sincèrement que c’est à faire…
Mon conseil est de prévoir deux jours complets sur place, plus deux jours pour le trajet si l’on souhaite organiser l’ensemble de ces visites. Par exemple, se rendre à KARA le vendredi (4 heures de route en bus d’Atakpamé environ, mais prévoir la journée car il faut toujours s’attendre à des péripéties sur la route… 😉 ), visiter les réserves animalières situées non loin l’une de l’autre le samedi, le site de Tamberma 
le dimanche, et rentrer « tranquillement » le lundi….
Concernant le logement, le bénévole qui m’accompagnait et moi avons choisi l’HÔTEL KARA, très correct pour les chambres ainsi que pour le restaurant, et au sein duquel nous avons profité de la piscine… Luxe honnêtement très appréciable sous 42°C..
De plus, le réceptionniste, très serviable, nous a complètement organisé nos « expéditions », du taxi au contact des rangers des parcs etc.
Pour le tarif, comptez environ 19 000 CFA/nuit, on peut manger pour environ 5 000 CFA et le petit déjeuner (très bien, buffet à volonté) est à 3 500 CFA.
J’avoue avoir été rassurée que Richard m’ait accompagné à la banque, qu’il ait géré la mise en place de ma ligne téléphonique/internet ou m’indique comment procéder pour l’organisation de mon fameux week-end à Kara… Mais heureusement rien de plus, car je n’ai pas eu de véritables soucis à régler en fin de compte...Ce qui est certain, c’est que je pouvais être rassurée, que ce soit avec lui ou sa femme Chantal, j’étais entre de bonnes mains ! 🙂
Acceptez d’ouvrir un œil complètement neuf sur ce que vous verrez sans chercher à comparer les façons de faire ou de penser, pour pouvoir découvrir et essayer de comprendre, sans juger surtout.
Nos cultures sont tellement différentes qu’il est évident que les croyances ou priorités le sont aussi… 🙂 A partir de là, vous verrez, tout se passera au mieux, avec des gens adorables, qui deviendront peut-être pour vous aussi votre véritable deuxième famille !
Je ne peux conclure sans évoquer ma belle petite Pélagie… 
Cette enfant âgée de quelques mois, avec deux jolies quenottes, est arrivée à l’orphelinat juste après le début de ma mission.
Sans que personne ne connaisse même alors à ce moment son nom d’origine… Je ne sais pourquoi ce prénom-là s’est aussitôt imposé à moi pour la nommer… mais en tout cas c’est resté !
Les premiers temps, je la gardais et m’en occupais autant que possible, puis, mon départ approchant, j’ai réalisé que c’était dangereux, autant pour elle que pour moi, et je me suis obligée à garder quelques distances, afin que ses nouvelles références soient le plus possibles les personnes qui resteraient et non moi, qui allait disparaître de sa vie du jour au lendemain.
Cette lutte aura été la seule véritable épreuve de mon séjour, à vrai dire. Difficile pour un coeur de maman… D’ailleurs, une de mes photos préférées reste celle où elle dort pelotonnée dans mon dos, portée à l’africaine, dans un pagne !
N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [email protected] pour plus de renseignements
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