Lucie Correia
Lucie Correia
2024-10-17
La communication avec Globalong est super, personnes très présentes pour les bénévoles et étudiants partant avec cette association. Elles répondent à toutes nos questions et sont très accessibles au téléphone.
Raïssa Frisch
Raïssa Frisch
2024-10-14
J’ai déjà eu l’opportunité de réaliser deux projets humanitaires avec l’association Globalong. Je ne peux que la recommander, car j’ai toujours bénéficié d’un excellent accompagnement, aussi bien avant que pendant le voyage. On ne vous laisse pas vous débrouiller seuls, bien au contraire, vous êtes très bien encadrés pour accomplir toutes les démarches dans les délais. Au-delà du suivi, les expériences humanitaires proposées par Globalong ne peuvent que transformer votre vie de manière positive. Elles vous apportent une richesse humaine inestimable.
Tara Turan
Tara Turan
2024-10-14
Une des meilleures associations que j’ai pu faire ! Une organisation et un suivi vraiment parfait, c’est avec grand plaisir que je referai un projet avec eux.
Repiquet Julie
Repiquet Julie
2024-10-13
Très bon accompagnement de la part de Globalong, du premier jour avec toutes mes interrogations, jusqu'au départ dans quelques jours. Le dossier transmis après validation de la mission est plus que complet, les webmaster très intéressantes et permettent de décharger mentalement ce genre de préparation, tout est prévu il n'y a plus qu'à suivre ! Merci à Florence de répondre à toutes mes questions avec gentillesse et bienveillance, cela m'a permis de passer le cap! Maintenant, il n'y a plus qu'à 😀
Marine Guilhamat
Marine Guilhamat
2024-10-09
Très belle association qui offre un cadre super sécurisant et permet de s’investir dans des projets qui ont du sens. Merci à l’équipe Globalong pour votre disponibilité, gentillesse et accompagnement !
Laura Mercier
Laura Mercier
2024-10-08
Mon départ approche, je pars dans une semaine, et depuis le début de mon inscription je suis très satisfaite du suivi effectué par l’association. Ils sont très disponibles et répondent rapidement à l’ensemble des questions. Je suis très contente de partir faire cette mission humanitaire encadrée par cette association. Je recommande vraiment.
Anouk Rzkt
Anouk Rzkt
2024-10-02
Globalong est l'association parfaite. L'équipe offre un véritable accompagnement rythmé par beaucoup de conseils et d'écoute. Le site est très bien fait avec des dossiers complets allant des sujets très pratiques a d'autres plus théoriques (tels que le choc culturel par exemple). Je recommande vivement et remercie sincèrement toute l'équipe pour leur gentillesse et investissement !

Fascinée par les êtres humains, passionnée par les droits de l’homme, j’espérais un jour être confronté aux réalités que recouvre cette problématique afin de m’assurer que mon projet professionnel soit à la hauteur de mes espérances.

En effet, je souhaiterais intégrer le Master 2 Action et droit humanitaire à l’Université d’Aix-Marseille afin de pouvoir recevoir les enseignements théoriques nécessaires à l’acquisition de compétences dans ce domaine. De plus, la participation à la Clinique juridique des droits de l’homme me semblent être un complément pratique indispensable à ma formation.

En parallèle, j’envisage de passer le diplôme d’études Supérieures Universitaires pouvant me permettre d’accéder à la profession de juriste internationaliste de terrain au sein d’une ONG. J’ai également comme projet de créer ma propre association de protection de l’enfance en France ainsi qu’à l’étranger. Puis, à la suite après mon Master 2, j’aimerais passer le concours d’avocat afin de me spécialiser dans la défense des enfants et des populations autochtones. Étant compris un stage dans le cadre de mon Master 1 Droit international et européen, j’ai saisi la chance de pouvoir le faire à l’international. J’ai eu l’opportunité de partir à Cuzco au Pérou en immersion dans une maison d’enfants victimes de traite en particulier d’exploitation sexuelle, de violences en tout genre, de problèmes d’addiction et d’abandons. Ce stage a suscité en moi une réelle vocation, et m’a fait comprendre ce que j’aimais par-dessus tout dans les droits de l’homme : la défense des personnes vulnérables comme les enfants et les populations autochtones. Et, cela pour une raison toute simple, celle de me sentir utile et de servir la noble cause de « réparer » des violations faites à l’humanité.

– Le cadre du stage

Suite à une candidature spontanée, l’association française Globalong spécialisée dans le volontariat humanitaire à l’international m’a proposé un programme personnalisé localisé au Pérou en raison des exigences universitaires ainsi que de mes compétences linguistiques plus solides en espagnol. Globalong est en contact avec des ONG des différents pays dont elle propose les bénévolats… Cela me donnait la possibilité de sortir de Cuzco et de rencontrer des populations autochtones vivant en marge de la société péruvienne (jungle), ayant leurs propres systèmes de vie, organisations, coutumes et traditions afin de tout faire pour éviter qu’ils continuent d’être menacés en raison de leur situation de vulnérabilité. Mais surtout, d’apporter une protection accrue aux enfants de ces communautés contre la traite, le travail forcé, les violences notamment grâce aux droits qui leur sont conférés dans la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de New-York de 1989 venant s’ajouter à ceux déjà présents au Pérou dans le Code des enfants et des adolescents de 2001. Il était aussi prévu de travailler en collaboration avec des facilitateurs de la région pouvant proposer des améliorations aux autorités locales. Toutefois, ce projet n’a pas pu être réalisé en raison de l’avis défavorable du fonctionnaire sécurité défense de l’Université d’Aix-Marseille. Ce dernier m’a laissé la possibilité de partir au Pérou avec la condition de ne pas quitter la ville de Cuzco pour une problématique d’ordre sécuritaire.

Suite à cela, mon projet a dû être réajusté avec l’unique condition, celle d’être en contact d’enfants. Chaque Centre d’Assistance Résidentiel est composé :

– d’une directrice qui assure le bon fonctionnement de l’établissement (budget, personnel..) et gère les nouveaux arrivants;
– d’éducateurs qui sont chargés de veiller aux tâches quotidiennes (cuisine, activités, tâches ménagères..);
– d’une aire médicale vérifiant régulièrement l’état de santé des enfants;
– d’assistantes sociales suivant l’évolution de chaque dossier.

Ainsi qu’une aire légale commune aux trois lieux, constituée d’une avocate passionnée, spécialisée en droit du travail, mais travaillant en droit pénal des mineurs. Indispensable à la survie de ces lieux, elle supervise les rendez-vous judiciaires, pénaux, défend tous les enfants si procès il y a, et s’occupe des procédures de placement ainsi que de toute la logistique. Elle est également présente pour les enfants que ce soit pour les écouter, les surveiller ou pour les sanctionner.

A mon arrivée, il n’y avait pas encore de psychologues pouvant permettre aux enfants de s’exprimer sur les atrocités vécues et de les aider dans leur reconstruction. Le placement de ces enfants dans ces lieux fait suite à des enquêtes judiciaires et une décision de la Fiscalia qui est l’équivalent de l’ASE en France. Ces lieux de placement disposent d’un rayonnement local, voire national. La licence de ces lieux est accordée sur approbation du Ministère de la femme. Le règlement de ces CAR a été définit par la Sociedad de Beneficencia Publica (groupe qui défend
les personnes vulnérables) de Cusco le 18 novembre 2014 par la résolution n°192/2014/SBPC. Dans ces CAR, les enfants bénéficient d’un cadre de vie éducatif visant à renforcer les valeurs que leurs parents leur ont inculqués ou non. A cet égard, ils apprennent la politesse, la propreté, la ponctualité, le respect, la solidarité. Mais, disposent aussi d’enseignements tels que les mathématiques, les sciences, les langues, les études sociales

– Présentation des missions

Mes principales missions étaient les suivantes :

– La diffusion des droits internationaux de l’enfant (CIDE 1989) à destination des enfants par l’intermédiaire d’activités ludiques (dessins, peinture, théâtre, mimes, activités sportives). J’ai donc dû faire appel à mes acquis universitaires dans le domaine des droits fondamentaux européens et
internationaux. Je me suis également inspirée du programme de l’UNICEF conçut pour les professionnels de l’enfance dans le but de les aider à faire découvrir et comprendre les droits des enfants aux enfants. Par exemple, dans la première phase destinée à la découverte, j’ai pu mettre en
place le « ballon des droits », ou le jeu de l’oie. Dans la deuxième phase destinée à la compréhension, un débat sur les droits de l’enfant et dans la troisième phase destinée à l’action, un atelier théâtre sur les droits de l’enfant (émotions, ressentis).

– L’assistance de l’assesseur légal dans son quotidien et ses rendez-vous. A cet égard, j’ai eu l’occasion de me rendre à Fiscalia (Jirón Urubamba de la Urbanización Progreso) lors d’une déposition de procès-verbal dans un procès à venir pour traite de personne, en particulier exploitation sexuelle de mineurs, en l’occurrence, deux adolescentes. La responsable de la Camera Gesel (section spéciale traite), m’a fait visiter les lieux de
l’interrogatoire et de l’enregistrement. Je n’ai pas pu assister à l’audition des victimes pour des raisons d’ordre procédural (présence de la partie adverse, crainte d’utilisation de cet argument comme vice de procédure au procès) mais aussi pour éviter toute gêne aux mineurs de nature à
altérer la qualité de leur témoignage. J’ai aussi pu me rendre à la Defensoria del Pueblo (défense du peuple qui est une institution étatique), où j’ai pu rencontrer un avocat spécialisé en traite de personne et particulièrement concernant les mineurs; Maître Abraham Puma Quispe. Ainsi, bien conscient que ce pays rencontre deux problèmes majeurs tels que la traite des personnes et la violence, le gouvernement s’est doté d’institutions publiques ayant pour but d’accompagner gratuitement les personnes victimes vers les autorités compétentes (commissariat avec une section
spécialisée pour la traite ou à la fiscalia), de leur donner des conseils juridiques et de suivre l’évolution du dossier (vérifier que la procédure est respectée).

4 – Sujet du stage

Bien que « chaque enfant mérite de prendre le meilleur départ possible dans la vie », beaucoup n’ont pas cette chance et subissent même de graves violations de leurs droits. C’est en réaction à ces faits inqualifiables qui se multiplient au Pérou, que le gouvernement s’est doté d’un code inspiré de la DUDH du 10 décembre 1948 et spécialement dédié aux enfants dans le but de leur apporter une protection accentuée. Plus largement, la Convention américaine des Droits de l’Homme du 22 novembre 1969 accorde une protection infantile dans son article 19 étoffé et élargit par là jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’homme. De surcroît, le Pérou a ratifié la CIDE de 1989 établissant un véritable corpus protecteur des enfants et en leur procurant la qualité de sujet de droit. Cependant, s’ils n’ont pas toujours été reconnus comme tels, des prémisses avaient vu le jour sous Janusz Korczak qui militait en faveur de l’intégration des droits de l’enfant dans un instrument juridique et Eglantyne Jebb en rédigeant un texte adopté par la Société des Nations afin que « l’humanité donne à l’enfant ce qu’elle a de meilleur ».

Par la suite, sera adopté en 1959, la déclaration des droits de l’enfant déclinée en 10 articles. Toutefois, à ce jour, l’instrument le plus
remarquable reste la CIDE adoptée sous l’égide des Nations Unies et ratifiée par 193 États. D’ailleurs, dès son premier article, la volonté protectrice étendue se fait sentir puisqu’elle précise qu’un enfant est « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans ». Ce qui, par exemple, diffère de la définition du CNA qui fait la distinction entre un enfant et un adolescent dans son article 1er; « se considère enfant, tout être humain depuis sa conception jusqu’à accomplir ses douze ans et adolescent depuis ses 12 ans jusqu’à accomplir ses 18 ans ». Mais ces divergences restent toutefois moindre que celles présentes entre les systèmes de protection latino-américains et européen. En effet, bien que ces systèmes aient un but commun, est-il juste d’affirmer qu’ils accordent la même protection aux enfants ? A l’échelle internationale, seul les systèmes américain, européen et africain de protection des droits de l’homme existent, bien que d’autres commencent à émerger comme l’ASEAN . Toutefois, puisque le Pérou se trouve sur le territoire américain, il relève du système américain des droits de l’homme . La France, elle, se situant sur le territoire européen, relève donc du système européen des droits de l’homme.

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