Cette semaine, c’est au Sri Lanka et plus précisément dans la ville de Galle que nous vous emmenons !

Galle se situe sur la côte sud-ouest de l’ile et compte une population de plus de 90 000 habitants. La ville se prête au farniente avec des plages magnifiques et une formidable douceur de vivre. L’architecture de la ville à une forte connotation européenne due à la présence successive des Portugais ou des Hollandais sur l’ile.

Le 26 décembre 2004, un tsunami catastrophique a frappé les côtes du Sri Lanka, provoquant la mort de milliers de personnes et la destruction de nombreuses communautés côtières, notamment dans les villes de Galle, Matara, Hambantota et Trincomalee. Les bateaux de pêche et les maisons ont été emportés par les vagues, tandis que les routes et les infrastructures ont été gravement endommagées.

Le centre pour adultes en situation de handicap dans lequel vous pouvez vous engager comme volontaire a été durement touché par le tsunami et n’a pas été entièrement reconstruit. Les bâtiments, qui ont été partiellement détruits pendant le tsunami, ont été rénovés, mais quelques améliorations seraient les bienvenues.

Durant le tsunami de 2004, 38 de ses pensionnaires ont trouvé la mort et 10 sont encore aujourd’hui portés disparus. Le gouvernement avait prévu de déplacer le centre pour l’éloigner de la côte, mais, faute de moyens, ce projet a été abandonné.

Dans les sociétés traditionnelles telles que la société Sri lankaise, le handicap est souvent vécu comme une punition des dieux pour la famille. La honte et le désarroi poussent les populations locales à abandonner leurs proches dans cette institution et la majorité des pensionnaires ne voient jamais leur famille. La discrimination à laquelle font face les personnes handicapées au Sri Lanka est systémique et sociale et peut entraver leur accès à l’éducation, à l’emploi, à la santé et à d’autres services essentiels. Selon les estimations, environ 8 % de la population du Sri Lanka souffre d’un handicap, et beaucoup d’entre eux sont confrontés à des obstacles pour mener une vie autonome et productive.

L’accès à la santé est également un problème pour les personnes handicapées. Les soins de santé peuvent être coûteux, et de nombreux établissements de santé ne sont pas équipés pour traiter les patients handicapés.

Dans ce centre, il n’y a que trois personnes pour prendre soin d’environ 50 résidents, tous atteints de handicaps physiques et/ou mentaux, qui rencontrent des difficultés psychomotrices ou sont en fauteuils roulants. Ce sont donc finalement les personnes les moins atteintes par le handicap qui s’occupent des personnes les plus atteintes… Le rôle des volontaires est alors essentiel pour leur permettre de recevoir les soins et le soutien nécessaires à leur pathologie.

Le rôle des bénévoles en mission humanitaire est d’apporter soins, soutien, attention et affection aux pensionnaires de ce centre, afin qu’ils ne soient pas définis par leur handicap. Cet échange leur offre un lien vers l’extérieur, une opportunité de prendre confiance en eux et de s’épanouir. Les pensionnaires ont besoin d’activités adaptées et de soins, car certains ne sont pas mobiles ou ont des problèmes de motricité. Ils ont également besoin d’encadrement et d’accompagnement, mais aussi d’encouragement ! Par exemple, l’un des pensionnaires du centre est très sociable et aime aller à la rencontre des autres, leur serrer la main. Sans accompagnement, il marche avec le dos courbé, penché en avant, mais quand on le lui demande, il sait se redresser.

L’un des défis les plus importants pour les personnes handicapées est l’accès à l’éducation. Malgré les lois qui garantissent l’accès à l’éducation pour tous les enfants, de nombreux établissements scolaires ne sont pas adaptés aux besoins des élèves handicapés. C’est pourquoi, juste à côté du centre, une école pour enfants en situation de handicap a également été créée. 88 enfants peuvent alors bénéficier d’une scolarité et d’activités adaptées à leur handicap, même si les moyens manquent cruellement.

Vous l’aurez compris, tout le monde à quelque chose à apporter pour améliorer les conditions de vie des résidents de ce centre tant les efforts à fournir sont considérables.

Créer du lien social, organiser des activités créatives et ludiques, enseigner le chant, la danse aux résidents, aider aux repas, à la toilette ou encore enseigner aux enfants de l’école, les tâches ne manquent pas.

Bien sûr, si vous êtes – étudiant, professionnel ou retraité – architecte, ingénieur, soignant, médecin, ergothérapeute, kinésithérapeute, médecin, orthophoniste, psychologue ou encore enseignant, vos compétences sont précieuses et plus que nécessaires pour les pensionnaires du centre. Le peu de personnel permanent n’est que peu qualifié et aurait également besoin d’être formé.

Si vous cherchez à vous engager sur un programme humanitaire sur lequel votre engagement peut faire une réelle différence dans la vie de personnes nécessiteuses, alors ce centre n’attend que vous ! Pour candidater à cette mission, cliquez ici !

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse info@globalong.com.

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