Vertical Gardens, des jardins verticaux pour lutter contre la pollution en Inde
C’est en Inde que Rohit Mehra, originaire d’Amritsar dans l’État du Pendjab, a eu l’idée de
construire des jardins verticaux afin de filtrer et de rafraîchir l’air.
C’est son fils qui lui fait prendre conscience de l’enjeu écologique actuel et lui donne l’envie
d’agir lorsque des « vacances » sont données aux élèves en plein milieu de l’année scolaire.En effet, l’établissement scolaire avait décidé de fermer pendant 3-4 jours et de donner aux
enfants des « vacances » à cause de la pollution trop importante.
Cette idée est en fait inspirée des jardins de Singapour ; l’hôtel Parkroyal on Pickering
arborant une verdure sur la totalité de sa façade ; la ferme verticale à Comcrop dont
l’activité est de faire pousser diverses plantes comme du basilic ou de la menthe ; et l’Oasia
Downtown Hotel connu pour sa particularité d’empiler ses jardins sur plusieurs étages, ont
valu à Singapour son surnom de « ville-jardin ».
Mais Rohit Mehra y a apporté quelques modifications car des installations identiques à celles
de Singapour auraient été bien trop coûteuses en Inde. Il s’est donc servi des outils à sa
portée pour donner vie à ces jardins verticaux.
Cette innovation réduit non seulement la pollution de l’air, mais aussi la pollution due au
plastique. Ce sont tout d’abord des bouteilles en plastique qui sont collectées, puis utilisées
comme compartiments pour disposer les plantes, une idée ingénieuse quand l’on sait qu’un
indien utilise en moyenne 11kg de plastique par an pour seulement 8% recyclés.
Les déchetsalimentaires font office de compost.Une invention 100% « eco-friendly ». De plus, il a mis en
place un système d’irrigation goutte-à-goutte permettant d’économiser jusqu’à 92% de
l’eau.
Il y a plusieurs points positifs à cette innovation car non seulement ces « vertical gardens »
agissent sur l’air pour le rendre plus respirable, mais ils permettent également d’embellir le
paysage urbain.Les premiers jardins verticaux voient donc le jour en décembre 2018, à Ludhiana dans l’État du Pendjab,
Cependant l’on peut compter aujourd’hui environ 150 jardins verticaux répartis
dans neufs États indiens. Ces jardins verticaux ont été conçus ainsi, afin d’économiser le plus
d’espace possible et de s’adapter à la forme des buildings construits.Cette invention a fait la une de l’actualité indienne, et a rapporté à Rohit Mehra le soutien
de plusieurs ONG, d’écologistes, d’établissements scolaires mais aussi d’institutions
religieuses. Rohit Mehra n’a pas l’intention de s’arrêter là et compte planter plus de 1000
jardins verticaux dans lesquels seront réparties 10 millions de plantes d’ici le 31 décembre
2020.
Découvrez le programme en Inde de Nord ici !
N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations à [email protected]
Emma POIX